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Qard Hasan

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Le concept auquel nous nous intéressons aujourd'hui est singulier. En effet, tous les produits financiers islamiques que nous avons présentés jusqu'ici ont un objectif commercial. D'une part, l'institution est soit investisseur, soit partenaire dans l'opération financée et de l'autre, rappelons-le, les transactions doivent être adossées à des actifs tangibles. Savez-vous que les institutions financières islamiques accordent des prêts d'argent ? Elles le font à travers le produit Qard Hasan. D'aucuns se demanderont, sans doute, comment elles se remunèrent. Découvrez la réponse à travers la définition du concept.
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  Bonne fête de ramadan à toute la oummah islamique.

Epargne dans les banques islamiques

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Les comptes d’épargne sont aussi proposés par les banques islamiques ou participatives à leurs clients sous forme de dépôts d’investissement. Le client déposant autorise la banque à investir son argent selon la technique de Moudaraba dans des actifs détenus par la banque dans un portefeuille d’investissement. Le client peut déposer ou retirer son argent à tout moment. Dans cette relation commerciale, le client déposant a le statut de Rab-al-maal (détenteur de capital) et la banque intervient en qualité de Moudarib. La rémunération des dépôts dépend de la rentabilité réelle du portefeuille d’investissement. Pour que son placement soit halal, le client ne peut pas percevoir un intérêt ou un bénéfice fixé d’avance. Cependant la banque indique généralement à sa clientèle un taux de rendement envisagé. L’épargne est rémunérée par un bénéfice sur le capital investi, moins la commission de la banque qui prélève un pourcentage du bénéfice selon un ratio convenu d’avance, par exemple 70% du bén...
Le crédit immobilier islamique #Mourabaha est-il plus cher que le crédit classique ? Des réponses à plusieurs questions dans cet entretien de l' Imam Abdelmonaim Boussenna avec Boubkeur Ajdir https://www.youtube.com/watch?v=HEzQlaUdFnA&t=237s

L'assurance Islamique ou Takafoul

Le Takaful vient du mot arabe « Kafalah » et signifie un accord d’entraide et de solidarité entre les membres d’une communauté en cas de perte ou de dommage subis par l’un d’entre eux. C’est un concept global qui peut se traduire par celui de garantie mutuelle ou d’indemnisation entre membres d’un groupe qui sont à la fois assureurs et assurés. Il prône le partage équitable des risques et des bénéfices, une forme de finance associative. L'assurance Takaful se distingue fondamentalement de l'assurance conventionnelle du fait que, les primes sont considérées comme des « contributions » à un fonds commun établi dans le but de répartir le risque de survenance d’un événement défavorable touchant un membre du groupe. C’est le fonds des adhérents qui collecte les primes et paie les sinistres. A la fin de l’exercice, les surplus qui ne sont pas conservés comme provisions techniques sont remboursés aux adhérents ou versés sous forme de zakat à une institution charitable.

Le Salam

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Le contrat Salam est un produit qui diffère profondément des autres produits financiers islamiques . Il déroge au principe qui dit qu’on ne peut pas vendre une chose qu’on ne possède pas et qui n’est pas disponible. Cette exception s’explique selon les jurisconsultes musulmans par la nécessité de «répondre aux besoins des gens» en se basant sur un Hadith du Prophète qui dit que : « Celui qui achète un bien qui lui sera livré ultérieurement, qu’il le fasse pour un volume connu, pour un poids connu et pour une échéance connue ».

L’interdiction des activités illicites

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La finance islamique est une finance éthique et responsable. Il en découle l’interdiction de financer toutes les activités et tous les produits qui sont contraires à la morale islamique. Seules les activités industrielles et commerciales qui ne sont pas contraires à la sharia constituent des investissements. Est interdit, tout investissement lié aux secteurs suivants (liste non exhaustive) : - l’industrie du tabac ; - la pornographie ; - l’industrie de l’alcool et du vin ; - l’industrie des jeux de hasard (Casino, Lotterie,...) ; - l’industrie porcine et de l’alimentaire non licite ; - l’industrie de l’armement ; - l’industrie bancaire (Excepté l’industrie bancaire islamique) ; - l’industrie de l’assurance (Excepté l'assurance sous forme de mutuelle) ; - l’industrie des divertissements qui ne promeutent pas les bonnes moeurs ; etc.

Le Sharia Board

Les financières islamiques disposent d’un comité de conformité, appelé communément « Sharia Board », qui établit de façon indépendante les conditions de validité des transactions au regard des règles et principes de la Sharia. Ce comité est un organe collégial composé en général de 4 à 7 Oulémas (savants de la Sharia), qui ont tous une compétence avancée en matière bancaire et financière. Selon l’institution financière, les membres des comités peuvent ne pas être permanents, et se réunir périodiquement, afin d’examiner la conformité des produits et des processus.
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  Évolution de la Finance Islamique dans le monde. Source : https://www.lafinancepourtous.com/.../la-finance.../
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 Aujourd'hui nous parlons d'Ijara, un autre produit financier islamique.

L’obligation de partage des profits ou des pertes

Le principe de partage des profits ou des pertes est une alternative à l’élimination de la variable taux d’intérêt du processus de l’intermédiation financière bancaire. Les parties prenantes à l’activité bancaire sont dans l’obligation de partager les risques et par conséquent les profits ou les pertes et encourent ainsi un certain degré de risque afin de légitimer la rémunération issue du projet d’investissement. En référence à ce principe, la finance islamique est appelée également Finance Participative. Ce principe signifie qu’un contrat ne doit pas être conclu de façon à ce que l’ensemble de ses clauses serait en faveur d’une seule des parties contractantes. Ainsi, les termes contractuels doivent être équitables afin d’éviter les positions d’abuse de force de l’une des parties contractuel pour parvenir à la réalisation de la cohésion de la communauté. Cela rend nécessaire le partage des risques et par conséquent le partage des profits ou des pertes concrétisé par les arrangements s...

Le rôle de l'argent dans l'économie islamique

  "... La particularité dans l'Islam est que l'argent ne peut être un objet qui se vend ou se loue car il n'a pas de valeur en soi. C'est seulement un outils de mesure, d'échange et de réserve de valeur. Aucun contrat n'est légitime s'il permet à l'argent de créer de l'argent sans l'association du capital physique et du travail dans une activité productive. " Geneviève Causse.

La Moudaraba

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 Dans cet article nous vous proposons une définition de la Moudaraba.

Cela n'existe pas en finance islamique

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Lorsque le client d'une banque classique accuse du retard dans le remboursement de ses échéances, il lui ai facturé des intérêts de retard. La banque justifie cela par le préjudice causé par le non respect des clauses du contrat. La banque comptabilise alors ce revenu comme un produit (gain). Cela n'est pas autorisé en finance islamique. En effet, la banque islamique n'a pas, en principe, le droit de facturer des intérêts de retard. Cependant il faut noter que certains savants contemporains ont autorisé la facturation des pénalités de retard aux "mauvais clients" (ceux qui ne veulent pas payer à terme échu sans raison valable). Ces savants font la distinction entre les retardataires de bonne foi et ceux de mauvaises foi. Aux premiers il est accordé un délai de grâce alors que les seconds se verront infliger une pénalité. Cependant la banque doit faire don du montant de cette pénalité a des associations caritatives car cet argent ne lui appartient pas. L'object...
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 Connaissez-vous la Mourabaha ? Nous vous proposons sa définition dans cet article.
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 Découvrons ensemble les concepts de la finance islamique.  Dans ce premier article nous abordons la définition de la finance islamique.