Cela n'existe pas en finance islamique

Lorsque le client d'une banque classique accuse du retard dans le remboursement de ses échéances, il lui ai facturé des intérêts de retard. La banque justifie cela par le préjudice causé par le non respect des clauses du contrat. La banque comptabilise alors ce revenu comme un produit (gain).


Cela n'est pas autorisé en finance islamique. En effet, la banque islamique n'a pas, en principe, le droit de facturer des intérêts de retard.
Cependant il faut noter que certains savants contemporains ont autorisé la facturation des pénalités de retard aux "mauvais clients" (ceux qui ne veulent pas payer à terme échu sans raison valable). Ces savants font la distinction entre les retardataires de bonne foi et ceux de mauvaises foi. Aux premiers il est accordé un délai de grâce alors que les seconds se verront infliger une pénalité.
Cependant la banque doit faire don du montant de cette pénalité a des associations caritatives car cet argent ne lui appartient pas.
L'objectif n'est pas d'enrichir la banque mais de dissuader les clients qui ne veulent pas honorer leurs engagements.




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